Notre savoir-faire

LE VIGNOBLE JURASSIEN

En miroir face à la Bourgogne, le terroir préservé du Jura en est l'écho géologique
Son vignoble est exposé à l’Ouest face au Bourguignon lui exposé en regard à l’Est. Même altitude, même sols et mêmes sous-sols, à quelques exceptions près, et surtout mêmes cépages de base pour des Crémants de haut vol : chardonnay et pinot noir. Seul le rosé intègre des cépages autochtones.

Ce terroir né au jurassique propice à une viticulture élitiste, a conservé une authenticité forte.







Le crémant du Jura

La vinification des crémants relève d'un processus complexe et demande un véritable savoir-faire
La production de vins effervescents dans le Jura remonte à la fin du XVIIIe siècle, date à laquelle les vignerons jurassiens maîtrisaient déjà la méthode traditionnelle.
Bénéficiant de l’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) depuis 1995, le Crémant du Jura répond à un cahier des charges précis portant sur la culture, la vendange et la vinification.
Les 5 cépages autorisés pour l’élaboration sont le poulsard, le pinot noir, le trousseau, le chardonnay et le savagnin.
La charge maximale moyenne à la parcelle est fixée à 14500 kg par hectare, pour un rendement de 74 hectolitres par hectare.

Les vignes présentent une densité minimale à la plantation de 5000 pieds par hectare.

Les raisins, obligatoirement vendangés à la main, sont transportés en caisses percées permettant de préserver l’intégrité du fruit et pressurés en grappes entières.

Les vins de base sont obtenus dans la limite de 100 litres de moûts pour 150 kilogrammes de raisins.





Le Crémant du Jura est élaboré selon la méthode de vinification dite "traditionnelle"

Pour que l’effervescence, appelée prise de mousse, se fasse, on incorpore aux vins de base dits « tranquilles » la liqueur de tirage (vin et sirop de sucre) avant la mise en bouteille. Puis, commence l'élevage : les bouteilles vieilliront alors un minimum de 12 mois sur lattes. Enfin, le remuage laisse tout doucement descendre le dépôt et précède le dégorgement. On incorpore ensuite la liqueur d'expédition dont la recette est un secret bien gardé (vin et sucre de canne, et parfois un peu d’eau-de-vie de vin) afin de donner la touche finale de la cuvée, véritable griffe de l'élaborateur. C’est le dosage.